Adressé à Florence Maréchal pasteur de la Communauté de l’ABRI
C’était une libération du non pardon par ma famille par rapport au génocide arménien de 1915. Je sais des choses du côté de ma mère sur le génocide mais mon père a toujours gardé secret le vécu de sa famille durant le génocide. J’ai toujours vu mon père triste et jamais il ne m’a raconté ce que ses parents avaient vécu à Korpé (villayet de Palou près de Kharpet, actuellement en Turquie). Le village de mon père est en altitude à l’ouest du Mont Ararat. D’après les statistiques sur le génocide c’est là où il y a le plus de massacres en 1915.
Quand j’ai commencé à vouloir me libérée j’ai vu un homme qui frappait violemment une petite fille, c’était horrible cette image. Ma libération a été très physique, j’avais mal à tête, mal au ventre, j’avais envie de vomir. J’ai toussé et beaucoup craché. Puis à la fin je me suis vue sous une tonnelle et des pétales de fleurs qui tombaient sur moi.il y avait des milliers de pétales qui tombaient sur moi. C’était magnifique !!!
Je me sentais libérée et légère comme une plume comme si tout le poids qui pesait sur mes épaules partait définitivement. J’étais libérée de ce poids qui me pesait depuis ma tendre enfance. Après lorsqu’on a chanté des louanges avec Laurent, je voyais les anges qui volaient au-dessus de nous. Je me sentais légère comme une plume. Je n’avais plus de rancune, plus de haine mais de l’amour à donner et à partager. A la fin j’avais envie de rire, de rire, de rire et de rire ….
J’avais la joie de Jésus en moi.
Merci Seigneur pour cette guérison.
MERCI Florence.
A Bientôt
Chorig Y.